Cet été, l’association vitivinicole française Vin & Société a lancé une campagne amusante sur le thème « Tous ceux qui recrachent mon vin l’adorent » pour mettre en évidence le fait que recracher le vin n’est pas une insulte vis-à-vis du vigneron ou du caviste qui vous l’a servi. Que du contraire. Une évidence utile à rappeler en cette période bénie où se succèdent les dégustations dans la perspective des agapes de fin d’année.
Recracher, tout un art
Pouvoir goûter et évaluer un certain nombre de pépites dans un laps de temps relativement court sans s‘embrumer l’esprit, voilà bien une raison suffisante pour cracher. Il y en a une autre : la rétro-olfaction – cette pratique d’équilibriste consistant à aérer le vin en bouche en y inspirant de l’air, lèvres serrées (sinon, le breuvage vous coulera sur le menton…) – est plus intense lorsque le vin est recraché.
Recracher est tout un art. La méthode la plus élégante consiste à mettre ses lèvres en cul de poule (si,si, vous pouvez le faire), ramener le liquide vers l’avant de la langue et l’expulser en exerçant une petite poussée avec ses joues. Si vous avez rapproché le crachoir de votre bouche (ou votre bouche du crachoir), le jet devrait atterrir proprement dedans, sans tout éclabousser. Conseil de pro : il est recommandé de cracher deux fois, la seconde opération permettant d’éliminer la salive contenant des résidus de vin.
Allez, on s’entraîne !
Vous hésitez encore ? Entraînez-vous dans votre salle de bain, puis participez à notre grande dégustation de fin d’année, le 21 décembre prochain (infos pratiques sur notre page Facebook). Il n’y aura pas de concours de crachats, mais plein de jolies pépites à découvrir !
Bruit du bouchon qui saute.
Synonymes : Belgitude. Convivialité. Partage. Curiosité.